vendredi 28 juin 2013

Ma Micro Polyculture

Mon petit projet du moment, en plus de la rénovation de ma maison avec ma femme, est la création d'un lit surélevé dans le but de réaliser de la Polyculture. 

Mon but étant de réaliser des bacs de différentes tailles,hauteurs et surtout de culture variées et complémentaires. 

 Je suis donc entrain de réaliser les plans & coupes du lit surélevé (que j'ajouterais au fur et à mesure) afin de pouvoir le réaliser rapidement. 

Le but premier et de réaliser de petites stations autonomes de cultures (un peu dans le style de la permaculture) qui serviront à cultiver divers légumes bien mieux que s'ils étaient en terre mais également à décorer mon futur jardin. 

Je compte attaquer la création du dit lit la seconde quinzaine de Juillet, il n'ai jamais trop tard pour planter de toute façon. 

J'escompte également retrouver le goût des fruits & légumes de saisons, car l'importation de produits étrangers à brisé cette affinité que nous avions avec le temps. (Déjà que les saisons s’inverse parfois...)

Je vous ferais un article plus détaillé sur la Polyculture & la Permaculture dans les jours à venir. 

N'hésitez pas à me faire savoir si vous êtes pratiquant de ce type d'activité, je suis preneur de vos expériences et de vos conseils ! 

Stay Safe & Kenavo ! 

jeudi 27 juin 2013

Balade au Moyen Âge


Le temps n'étant pas des plus clément en ce moment, il n'est pas évident de trouver l'endroit propice à une promenade qui peut à la fois combler ma curiosité, mais également me permettre d'assouvir mon besoin de me retrouver dans la nature. 

Ma femme m'a donc proposé de nous rendre en famille au Château de la roche Jagu ou Kastell ar Roc'h Ugu. 

Situé à Poëzal en plein coeur du Trégor et surplombant l'estuaire du Trieux cette maison forte qui date du 11ème siècle après l'ère 1(avant sa destruction et sa reconstruction en 1405) nous emmène dans un autre temps. La vue sur la vallée du Trègor et des plus prenantes, et donne envie de partir à la découverte de la faune et de la flore de ce coin.

Il est bon de savoir que l'entrée et la visite dans ce domaine sont gratuites. Les visites guidées et la restauration sont elles payantes mais pas indispensables. 


Pour participer à la fête de la musique, il y avait présent sur le site, un groupe de théâtre, d'acrobates, de "troubadour". Ce qui animé un peu trop à mon goût les lieux. Je ne suis pas un vieux bourru casanier mais j'aime apprécier le silence, le bruit de la nature et observer les alentours sans être bousculé ou faire parti d'un groupe d'observateur. 

La Maison Forte domine la vallée. Une vue imprenable sur l'estuaire de Trieux s'offre à nous quand on se place au Sud. 

 En pénétrant dans le maison forte, on entre non pas dans un "hall d'accueil" mais directement dans la salle basse, qui aux vues de mes lectures dans la dite salle semble être une des caractéristiques des manoirs Bretons. C'est l'endroit obligé de tout passage, de toute circulation. La pièce est vraiment spacieuse et en son centre, contre le mur se trouve une immense cheminée à foyer ouvert. Au grand dam de mon petit neveu celle-ci n'est plus active. 

Deux tables se trouvent dans cette pièce sur lesquelles ont peu lire et découvrir l'histoire du Manoir, mais également les plantes environnantes et leur utilités à l'époque. Car si aujourd'hui, l'ail, la sauge et j'en passe servent à apporter du goût à nos plats, autrefois ils avaient des utilités souvent différentes.

J'ai d'ailleurs pu découvrir les nombreuses vertus de la Sauge, qui en infusion ou en décoction peut servir d'antiseptique, diurétique, laxatif, de tonifiant. Il semblerait qu'elle puisse même fluidifié le sang. Bref de la lecture et des découvertes vous attendent dans cette salle. 

Une seconde salle contient une maquette du Manoir, et une troisième une vidéo (je ne me suis pas attardé dans celle-ci). L'accès au niveau supérieur n'est malheureusement pas autorisé. Il semblerait que l'état ne permette pas des visites trop importantes. 


L'accès au jardin "clos", se fait via l'intérieur du domaine, face au Manoir. On y trouve un nombre impressionnant de Camellia de diverses variétés qui jonchent les allées. 

Des plantes, dont la sauge, et des légumes sont plantés dans les jardins dans un style "jeu de dames". Le vent souffle fort et certains rayons de soleil viennent nous réchauffer un peu pendant notre balade.  

Viens ensuite la possibilité de faire je pense, des kilomètres de marche. Au bout des jardins se trouve un chemin que l'on peu emprunter et qui nous fait longer la vallée en son flanc pour nous faire descendre jusque dans l'estuaire. Libre à vous par la suite de quitter le sentier de découvrir la forêt voisine. Je n'ai pas pu m'aventurer sur ce chemin faute de temps et du temps justement qui n'était pas propice à une sorti convenable avec mon fils d'un 1 an. 


Pour terminer notre promenade nous avons emmené les enfants voir une démonstration d'acrobatie (sur corde & foulard). Le domaine est vraiment vaste pour un si petit Manoir. Il me reste bon nombre de choses à découvrir en ces lieux et nous comptons y retourner dès qu'il fera plus chaud, car pour le moment l'été en Bretagne n'est pas tout à fait là. 

Durant nos balade le long des jardins nous avons l'agréable ou la désagréable (pour certain(e)s) de voir des vipères qui prenaient le soleil. Les enfants devant les animaux n'ont pas tous les mêmes réactions, il en va de même pour les parents. 

La balade fût agréable, les senteurs du jardin, la forêt tout autour et séparée en son milieu par l'estuaire, le manoir surplombant la vallée... je remercie ma femme de m'avoir fait découvrir cet endroit et vous invite à vous y rendre. Veillez toute fois à prévoir Eau & Nourriture si vous choisissez de suivre le sentier longeant l'estuaire et rendez-vous y le matin de préférence afin de profiter pleinement de la journée pour vous promener. 


Stay safe & Kenavo !

vendredi 21 juin 2013

Petite Mise au point

Bonjour à tous, 

Pour ceux et celles qui se attentent mon nouvel article sachez qu'il est en préparation. 
J'ai dû malheureusement être hospitalisé avant hier et mon excursion en vu de finaliser mon article c'est vu être reportée. 

Je compte bien terminer cela ce weekend en espérant que mon organisme suive le rythme d'une balade hors sentier. 

En ce qui concerne les vidéos, pour le moment je n'ai pas prévu d'en faire. Viendra peut être une vidéo sur la réalisation de ma Chandelle suédoise, ou sur les Fuzz Sticks mais rien est sur. Je préfère de loin une bonne lecture agrémentée de photos plus ou moins précises. 

Soyez patient les amis, j'ai promis un blog sur ma région et ces lieux à visiter et cela arrive. Doucement je vous l'accorde mais je fais de mon mieux. 

J'attends par ailleurs une commande pour finaliser mon sac et vous préparer un article sur les Bannicks (un mélange de farine, levure et 1 adjuvant de votre choix), qui s'avère être une repas de secours vraiment agréable semble t-il. 

Je vous remercie pour vos visites, et n'hésitez pas à me laisser des commentaires sur mon travail ou si vous avez des lieux à visitez, à faire visitez que vous voudriez voir ici (il en va de même pour la matériel ect). 

Stay Safe & Kenavo ! 

dimanche 16 juin 2013

Economie du Jour

"Il n'y a pas de petites économies"... s'est sans doute la phrase préférée de ce que les 3/4 de la population appels aujourd'hui : Les radins...


Mais lorsque l'on prend du recul et qu'on essaie de voir d'un œil objectif comment tourne le monde, son pays, sa région, son village... on se dit qu'a un moment il nous faudra forcement trouver des solutions pour essayer d'améliorer nos conditions de vies. 

L'économie du jour est simple : La récupération de Bois.


C'est une chose que bon nombre de gens on pratiqué durant des années, puis l’État et les Mairies ont mis leurs grains de sels et cette pratique est devenue soit disant prohibée. Mais il n'en est rien en réalité. 

Il faut savoir qu'il est tout à fait possible de se rendre dans un bois (attention tout de même à faire la différence avec un bois "privé"), et d'y ramasser puis rapporter du bois. Celui-ci doit en revanche être "mort". Hier encore, lorsque je suis partie chercher et faire mon fagot de bois (pour allumer barbecue et autre feu de camps en prévision de l'été), les gens sont surpris de cette pratique. Certains avouent le faire mais essaient le plus possible d'être discret. 

J'insiste sur le fait d'avouer, car à l'heure d'aujourd'hui les gens prennent cette pratique pour du vol alors qu'en réalité c'est simplement de la récupération. Mon principe d'éducation et celui que je compte inculquer à mon fils et basé sur le fait d'apprendre à ce débrouiller seul, avec ce que l'on à (surtout pour ce qui concerne les activités à l'extérieur). 

 Ce n'est pas donné à tout le monde de posséder sa propre parcelle de bois, et donc de pouvoir librement couper du bois, que ce soit pour le chauffage ou simplement pour l'allumage. 

Étant tombé en manque de bois pour allumer mon barbecue et préparer de bonnes braises, j'ai donc décidé de partir dans la verte afin d'y faire un fagot. 

Lorsque que j'étais parti en balade avec mon ami Norman, le bosquet que nous avions trouvé se prêtait parfaitement à cette "pratique". Il est empli de bois mort et d'arbre mort. Quand vous ramassez du bois de cette façon, vous n'avez pas de limite de tailles, de poids... c'est vous qui portez et tant que vous n'abattez pas d'arbre vous êtes tranquille (peut importe ce que le paysan ou le promeneur du coin vous dira).  

Je me suis donc rendu au Rocher collé une fois de plus et à ma grande surprise, un agriculteur est passé avec un Broyeur pour retirer orties et ronces autour du menhir.  

Pour cette excursion j'avais avec moi mon sac à dos de 10L dans lequel se trouvait : 
* Trousse de secours 
* Pansement compressif (il allé ici me servir à assouplir la pose du fagot sur mon épaule pour le transport).
* Bouteille d'eau 1L 
* Ficelle 5mm/50m
* Pâtes de fruits
* Portable
* Couteaux Opinel Outdoor 
* Couteaux Ontario rak
* Hachette
* Sac poubelle 150L
* Briquet & FireSteel

 Une fois à destination, je fais rapidement un contrôle de ce qui m'entoure afin d'éviter tout surprise (animal mort, piège naturel ect...) et communique à ma femme où je me situe. N'oubliez pas que les 3/4 des accidents et morts lorsque l'on part en balade, à vélo ou autre découlent d'un manque de communication.


J'ai découpé deux longueurs d'1m30 de ficelles que j'ai disposé au sol puis placé mes premiers morceaux sur celles-ci. Cela me permettra d'attacher directement tout le bois rapidement et convenablement sans avoir à retourner le fagot dans tout les sens. 

Comme je l'ai précisé à plusieurs reprises, il faut profiter de chaque occasion pour s'entraîner... et comme je suis un obstiné j'ai donc sorti mon FireSteel. Ma défaite de la dernière fois m'ennuyait toujours. Après tout des enfants de 12ans arrivent à allumer un feu avec une tige de magnésium, alors pourquoi je n'ai pas réussi ? Je vous ferais un article sur les trucs & astuces pour l'utilisation du FireSteel, car allumer un feu avec une tige de magnésium en s'aidant de Wetfire ou autre c'est facile mais sans... c'est tout de suite moins évident. 

En observant mon environnement j'ai trouvé de morceaux de bois de bouleau. Je me suis souvenu dans un des épisodes de Bear Grills (alors oui ce n'est pas forcement THE référence mais n'empêche que parfois ça aide la preuve) que l'écorce de bouleau était parfaite comme paillasse & amadou. J'en ai donc récupéré une petite quantité que j'ai posé à même le sol prêt du feu que nous avions fait la semaine précédente. 
J'ai donc entrepris d'allumer mon amadou avec uniquement mon FireSteel & mon couteau. Au bout d'une minute j'ai réussi à allumer le tout et je dois avouer que j'étais assez fier de moi. C'est toujours plaisant de tester son matériel, de s'entraîner à l'utiliser et surtout de réussir à s'en servir convenablement. 
 J'ai continué à amasser du bois que je disposer soigneusement afin d'avoir un tas homogène et de même longueur. J'en ai profité pour tester en situation mon Opinel et j'ai été agréablement surpris. 

Après une 1h30 de ramassage et de test en tout genre, mon fagot est enfin terminé. Je n'ai plus qu'a ficeler le tout et placer mon pansement compressif pour que le bois ne m’écrase pas l'épaule. 


 Viens ensuite le moment le plus délicat. La descente pour rejoindre le sentier. Seul avec mon sac à dos, le dénivelé est assez prononcé mais sans grand danger de chute. Il y a toujours en cas de perte d'adhérence quelque chose sur lequel on peu se raccrocher. Mais rejoindre le sentier, avec un fagot sur l'épaule qui nous apporte donc un déséquilibre n'est pas des plus évident. Au final, pas de bobo, ni de chute. J'ai rejoins le sentier sans grand mal et suis revenu à la maison avec mon bois, que j'ai entreposé. 

 Petite note pour la prochaine fois, utiliser de la corde plus épaisse, genre boot de 8mm ou 15mm histoire de pouvoir placer le tout sur haut de mon dos et d'avoir un maintien du bois plus performant. 

La nature (même si il est vrai qu'au sens propre du terme celle-ci n'existe presque plus) nous offre ce dont on à besoin pour vivre ou survivre. En aucun cas on ne peut vous interdire de vadrouiller en dehors des "sentiers", de prendre du bois, de l'eau, de cueillir des fruits, des baies et j'en passe.

N'hésitez donc pas à vous servir de ce genre de bois, ça évite la consommation de produit inflammable qui peuvent causer des graves accidents (retour de flamme ect...) et en plus sa évite d'utiliser le bois d'hivernage pour allumer le barbecue :) 

Stay Safe !

lundi 10 juin 2013

Balade & souvenirs d'ami


Ce week-end, à l'occasion du premier anniversaire de mon fils et de son parrainage civile (appelons un chat, un chat), j'ai eu l'immense joie de retrouver un ami d'enfance, d'adolescence que je n'avais pas eu l'occasion de voir depuis mon départ en terre Bretonne (il y a de cela 3 ans). 

L'occasion pour nous de nous retrouver sans passer par une machine virtuel et de partager nos souvenirs entre deux verres de punchs.

Fût un temps dans notre jeunesse où nous partions, sac à l'épaule, couteau en poche pour traverser, explorer, et parfois dormir dans les bois. Nous avons donc pu profiter de nos retrouvailles et d'un moment de "pause" dans le week-end pour aller nous balader. 

Je lui est donc fait découvrir mon petit coin de bois non loin de chez moi que l'on appel : Le Rocher Collé. Un endroit qui jadis, fût une décharge "publique" et qui par la volonté des gens du village à été nettoyé. Je ne saurais vous dire pourquoi exactement ce nom lui à été donné et ceux d'entre vous qui auraient la réponse seront remerciés de m'en faire connaître la signification. 

Tout ce que je peux vous dire c'est qu'après 600m de marche sur le sentier vous tomberez sur un "menhir" sur lequel est marqué : Rocher Collé - Lantic - 2000 

Sans doute les gens du village ont-ils voulu marquer ce grand nettoyage qui aujourd'hui fait la joie de beaucoup de joggers, promeneurs, cyclistes, amoureux... sans oublier bien sûr les petits baroudeurs. 


Pour cette petite balade, nous n'avions pas trop de temps devant nous. Le strict minimum était donc présent dans mon sac : 
- Trousse de secours
- Sac poubelle (150L)
- Bouteille d'eau 
- Allume feu
- Corde & Cordelette 
- Briquet & FireSteel
- Couteau Ontario Rak  

Le temps n'étant pas trop avec nous je porte ici un coupe vent "haute altitude" (qui théoriquement peu supporter -25°c) et Norman un simple Gilet doublé. Je ne quitte jamais ma chèche et mon béret (bientôt un chapeau ?).

Nous voilà donc parti pour 1h30 de balade, nous avions programmé de faire un feu avec ce que la nature nous offrait. Nous avons quitté le sentier et commencé à arpenter les abords à la recherche d'un endroit propice et sans grande prise au vent. 

Ce bois regorge d'endroits pentus et glissants mais la tranquillité qu'il nous offre n'est pas négligeable. D'autant plus qu'il y coule une rivière à l'eau claire dont on ne peu qu'apprécier la présence, et le fond sonore qu'elle procure. 

Je vous présenterez plus en détails dans un prochain articles cet endroit, mais sachez que si vous suivez le sentier vous finirez par arrivez au Zoo de Trégomeur. C'est donc une superbe balade à faire avec vos enfants lorsque les beaux jours sont là et qu'en plus de se promener dans les bois, vous souhaitez leurs faire découvrir un petit zoo emplis d'animaux venant pour la plupart d'Asie. 

Tous exercices physique, même si l'on à l'impression qu'il n'est pas si important donne chaud... la preuve en est. Pour préparer le feu j'ai disposer en triangle des morceaux de bois "plus ou moins" vert. N'ayant pas de pelle à dispositions ni même des pierres assez grosses pour faire un contour de feu j'ai opter pour une sécurité minimum et rapide. On est en Bretagne, et même à cette époque de l'année, avant de mettre le feu à une forêt, il faut en vouloir. 

Le sol et le bois étant humide je me hâte donc à la préparation d'un support sec et inflammable pour mon amadou. Pour ce faire, j'ai simplement fait des copeaux de bois "à foison" que j'ai disposer sur le sol. Mon amadou
est ici composé d'un peu de paille, d'herbe et de mousse que j'ai trouvé sur le chemin. Le tout conservé dans un pochon en plastique. 


Comme je l'ai précisé dans mon précédent article, rien ne vaut la pratique. Ici j'ai tenté en vain d'allumer mon amadou à l'aide de mon FireSteel. Rien à faire, légèrement humide il n'a pas voulu s'enflammer. Pas de vaseline ou de Wetfire, ici j'ai utilisé un bloc de bois compressé et un briquet (toujours avoir au minimum 3 solutions différentes pour allumer un feu).

Une fois l'amadou enflammé, nous avons disposé du petit bois tout au tour en gardant un triangle afin de concentrer les flammes et le feu en un seul endroit. 
Que de souvenirs et de plaisirs lorsque que le feu à commencer à émettre une bonne chaleur. 

Et voilà, tout est prêt pour faire griller... du pain !! Mais pourquoi donc ça et pas des chipolatas ? tout simplement parce que enfants, la première chose que l'on met au dessus d'un feu c'est du pain. Je vous l'accorde ça ne servait pas forcément à grand chose, mais l'odeur de la mie grillée ravive nos souvenirs. Entre deux bouchés nous nous racontons nos vies passés et futures. Le vent, le crépitement du feu et le plaisir de nous retrouver là comme il y a de cela 10, 12, 15 ans sont des petits moments fort plaisants. 

J'en profite pour lui expliquer la façon de poser le bois sur le feu, le pourquoi du triangle de sécurité, la disposition d'un feu par rapport à abris ect... 
Il est temps d'éteindre le feu, de recouvrir et protéger l'endroit. Rien de tel qu'une bouteille d'eau, de l'herbe bien verte et surtout la paume de sa main pour vérifier que plus rien n'est chaud et qu'il n'y a pas de risque que le feu reparte pendant notre absence. 

Pour terminée notre balade, je lui montre la dite rivière qui ici se nomme : l'Ic, prenant sa source à Plouvara et jetant dans le bassin de Binic. Un endroit paisible où j'aime faire un passage à chacune de mes descentes dans ce bois.


Je vous détaillerez bien plus cet endroit mais vous invite dors et déjà à vous y rendre et le découvrir par vous même. Merci mon ami et à bientôt dans la verte..

Kenavo !



Stay Safe 

lundi 3 juin 2013

Un peu de lecture

Un passionné de randonnée, de trekking, de pêche et j'en passe fini forcément un jour ou l'autre par lire un magazine de son activité favorite. 

Mais qu'en est-il pour celui qui aime camper dans les bois, faire des abris, suivre des pistes, faire du feu... et bien il pouvait allé se brosser. 

J'ai passé beaucoup de temps à écumer les librairies, les stands de presses et j'en passe sans jamais trouver quelque chose basé sur mes attentes. Pour faire simple un magazine qui parler de vie et de survie dans la nature. 

Aujourd'hui il en existe un, et je me devais de vous le faire connaître. 


C'est l'unique magazine en France qui parle du BushCraft
Qu'est-ce que ce mot barbare me direz-vous ? Le BushCraft est tout simplement l'art de vivre et de survivre dans la nature. Bon nombre de ceux qui liront cette phrase feront les gros yeux j'en suis sûr, certains iront même jusqu'à ce dire : "Encore un cinglé". Il ne s'agit pas ici de se préparer à une quelconque fin du monde qui conduirait les pauvres êtres humains que nous sommes à retourner vivre dans la nature, il s'agit avant tout d'apprendre et de savoir se débrouiller lorsque l'on se retrouve dans la verte. 

J'attendais donc un magazine comme celui-ci depuis des lustres, et je dois dire que je ne suis pas déçu. Il est écrit, co-écrit et réalisé par des passionnés de la nature, du bushcraft et de la survie en milieu naturel.



Je vous présente donc un Trimestriel, bien fourni et qui pour la modique somme de 6 €uros vous apportera des connaissances théoriques très utiles. Je le précise et le préciserais encore, rien ne vaut la pratique. Lire la façon de faire un feu c'est bien, le tester en situation paisible puis dite "de survie" c'est tout autre chose. Rien ne vaut donc la mise en application chez soi puis en milieu naturel. 

J'ai découvert au fur et à mesure de ma lecture des techniques que je ne connaissais pas (mentions spéciale à la Chandelle suédoise que je compte mettre en pratique sous peu), d'outils qui peuvent sembler anodins et qui dans certaines situations peuvent nous être plus qu'utiles... 


On s'évade également en lisant des interviews (ici il s'agit d'un instructeur de survie "David Manise") ou des récits de voyages ("sur la piste des loups") qui nous font découvrir des paysages magnifiques et des gens passionnés. 

Bref ce magazine est pour moi une référence que tout randonneur, ou adepte de la survie et la vie en milieu naturel devrait posséder. Même le papa qui veut faire un abri naturel pour ces enfants y trouvera son bonheur... alors n'hésitez pas. 

Je signalerais en dernier lieu que l'équipe du magazine est très proche de ces lecteurs, j'ai eu plusieurs échanges avec le rédacteur en chef "Florian Morel" qui est passionnés par son travail et le fait de nous transmettre son savoir. 

Un petit aperçu de ce qui vous attend avec ce premier numéro : 

Feu : La chandelle suédoise 
Vie Sauvage : Les abris 
Fond de sac : Le couteau
Tutoriel : La cuillère en bois
Recette de trappeur : Les bannicks (que je testerais également) 
Sac de nœuds : Le nœud de chaise 
Interview : David Manise 
Aventure : Sur la piste des loups 
Test matériel : Mora 2000 / Victorinox Ar.AL / Snugpak 
Plante sauvage : Le conopode denude
Faune sauvage : La martre des pins
Coin Lecture 
La survie en théorie : La règle de trois

Magazine à commandé directement sur leur site internet : cliquez sur le logo de leur site en haut à droite pour vous y rendre.

Merci à Floran pour l'autorisation de publier un article sur mon blog. Merci pour votre travail et vivement le prochain numéro.

dimanche 2 juin 2013

Introduction & présentation

Je me suis demandé : "Par quoi commencer ? quoi dire ? quoi raconter ?", et je dois avouer qu'au moment d'écrire ces lignes, je ne le sais toujours pas. 

Je n'ai pas la prétention au travers de mes articles de promouvoir une idéologie, un culte ou d'inculquer un quelconque enseignement. Je souhaite simplement vous faire partager ma passion qui est celle de la balade et de tout ce qui lui est lié.

Au travers de mes articles je compte vous faire découvrir des petits endroits de ma région, la Bretagne. Ce n'est pas ma terre natale, mais pour une femme, parfois on fait des kilomètres. Ce voyage m'a mené prêt de Saint-Brieuc, dans un petit village proche de la mer et surtout de nombreux lieux boisés et parfois vide de présence humaine. 

Il y a plusieurs façon de se balader, à pied, à cheval, à vélo, en voiture... personnellement je suis adepte de la marche en nature avec pour seul compagnon mon sac à dos et mon couteau. Parfois seul, parfois accompagné de ma femme et de mon fils, pour une heure, pour un après-midi, pour deux jours ce n'est jamais la même chose. 


De la simple balade en passant par des présentations de matériels, de trucs et astuces liés à la "survie", de récit rapporté et j'en passe, je ferais de mon mieux pour vous transmettre mon amour de la nature.

Je suis tombé amoureux de cette région qui se transforme au fur et à mesure que l'on avance. Une clairière, une sapinière, un champ, un bosquet, une rivière... La Bretagne nous propose une multitude d'endroits divers et variés et je compte bien vous les faire partager.